Strings et combats de boue
ou "de la sociologie des groupes de femmes".
Grandissime semaine (l'avant dernière).
Topo : un bureau, 3 places. Un mec, deux nénettes arrivées depuis peu, mais s'entendant plutôt bien sans toutefois verser dans l'avalanche de conversations. Une française, une Sarde. Pas des moitiés de nénettes non plus. Puis le mâle s'enfuit une semaine en conférence. Sur ce arrive l'élément perturbateur. Roumaine. Bonne. Esclavagiste. Elle s'installe dans le bureau en attendant qu'on lui trouve une place quelque part. Comptons en plus deux autres filles travaillent avec nous et passant plusieurs fois par jours dans le bureau. C'est là que la grande comédie a commencé. Sous couvert d'échanges de bonnes paroles et de découverte de l'autre, la bataille de l'influence fait rage. La densification de l'air est palpable... A grands coups de je t'offre des m&m's, ou un café, ou de "on mange ensemble tellement qu'on est trop des copines", c'est la distribution de palmes : qui est la plus belle, la plus maquée, la plus à même d'obtenir ce qu'elle veut, celle dont on parle le plus dans la partie masculine du labo, la plus épanouie, la plus avancée scientifiquement, au final celle qui maitrise le mieux son environnement....
Évidemment en présence d'un despote de l'Est incommensurablement fille..... ça donne envie de combats de boue!! C'est aussi complètement insupportable! alors si toutefois c'est jouissif de jeter de l'huile sur le feu pendant une semaine, ouf le bureau a retrouvé sa configuration normale..... !
Le truc extraordinaire là dedans c'est que ce comportement primaire ne connait pas de frontière. C'est juste.... inévitable. et totalement prévisible!
Extraordinaire.